Le 6 juillet, Grégory Pasqueille, un habitant du nord de la France, avait lancé sur Twitter un appel à "prendre les armes" et à se rendre aux Invalides à Paris le lendemain pour la cérémonie d'hommage à l'ancien Premier ministre socialiste Michel Rocard, mort quatre jours auparavant.
Il avait accompagné certains de ses tweets, qui depuis ont été supprimés, du hashtag "#assassinerhollandevalls".
L'homme a été interpellé le 7 juillet à côté de l'Assemblée nationale, la chambre basse du Parlement, non loin donc du lieu de la cérémonie à la mémoire de Michel Rocard, a précisé le parquet.
Selon cette source, Grégory Pasqueille a reconnu qu'il avait bien été l'auteur des ces tweets, tout en assurant qu'il ne s'agissait pas de menaces de mort, mais d'une manière de dire qu'il souhaitait mettre un terme à la carrière politique de François Hollande et de Manuel Valls.
Il a été condamné à cinq mois de prison ferme pour menaces de mort et à un mois supplémentaire pour refus de se soumettre à un test d'ADN.
L'homme s'était vu infliger en juin à Paris, en son absence, deux mois de prison ferme pour injure publique raciale en raison d'un tweet dans lequel, en juillet 2014, il comparaît l'ancienne ministre de la Justice Christiane Taubira à un singe. Il a fait appel de ce jugement.
Avec AFP