Vingt-quatre heures après les explosions dans un dépôt de munition, Brazzaville, la capitale de la République du Congo, panse toujours ses plaies.
Le bilan provisoire a été revu à la hausse. Plus de 150 personnes ont été tuées, un millier d’autres blessées et quelque 3 000 personnes sont sans-abri. Les maisons détruites par le souffle des déflagrations se comptent, en effet, par centaines.
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon se déclare "profondément attristé par les pertes en vies humaines" et assure le Congo de la coopération de l'ONU pour secourir les victimes.
Un autre dépôt de munitions situe à 100m de celui qui a explosé dimanche pourrait être menacé en raison d'un "risque" de propagation du feu des derniers foyers.
Les hôpitaux de Brazzaville ont du mal à faire face à la situation.
Kinshasa, voisine de quelques mètres de l’autre côté du fleuve Congo, a elle aussi été touchée, quoique moins violemment, par les explosions.
Ecoutez les explications du porte-parole du gouvernement de la République démocratique du Congo.
La solidarité internationale s’organise pour venir en aide aux sinistrés de Brazzaville. Le Maroc a envoyé de l’aide médicale des dimanche soir et ce lundi c’est Paris qui s’apprête à envoyer 2,5 tonnes de matériel.