Le gouvernement du Congo Brazzaville a décrété un deuil national de trois jours à compter de samedi à la suite de l’accident ferroviaire qui a fait au moins 60 morts. Les autorités congolaises ont fait état de 49 morts et de plus de 400 blessés.
Le train, qui était en route pour Brazzaville, a déraillé lundi soir dans la localité de Yanga, à 60 km de Pointe-Noire, entrainant dans un ravin quatre wagons bondés de passagers.
La ligne Chemin de Fer Congo-Océan (CFCO) qui relie la ville côtière à la capitale, avait déjà été touchée par deux graves accidents ces dernières années, mais ce dernier est le plus grave de l’histoire du pays.
Le président Denis Sassou a réuni un conseil des ministres extraordinaire, mardi, à Brazzaville. « Il ressort des fait que la locomotive roulait de manière quelque peu excessive ; c’est la vitesse qui serait donc à l’origine de ce déraillement », a expliqué le porte-parole du gouvernement, Bienvenu Okiemy.
Le chef de l’Etat congolais « a immédiatement appelé à la solidarité nationale ; il aussi appelé le gouvernement à ses responsabilités en lui demandant de prendre toutes les dispositions nécessaires pour qu’il y ait une reconnaissance des morts, pour qu’il y ait un soutien aux familles », a déclaré M. Okiemy. Le président Sassou Nguesso, a-t-il révélé, a demandé que l’Etat prenne en charge les frais d’inhumation des victimes de cette tragédie.