À l'issue de la conférence, et après trois nuits blanches de négociations intenses, les pays développés ont promis de dégager 300 milliards de dollars par an à partir de 2035 pour aider les pays en développement dans leur transition énergétique, leur adaptation au changement climatique et pour réduire leur dépendance au pétrole.
Cependant, de nombreux pays bénéficiaires, notamment en Afrique, estiment que le montant prévu est dérisoire face à l'ampleur des défis climatiques.
Ils réclamaient 1 300 milliards de dollars par an, sous forme de subventions. Mais les pays occidentaux estiment que les fonds publics ne couvriront qu'une fraction de ce montant, misant sur le secteur privé et des contributions de nouveaux acteurs comme la Chine.
Le montant approuvé, 300 milliards de dollars par an d'ici 2035 pour les pays en développement, est "dérisoire", a dénoncé Chandni Raina.
"Tout a été orchestré, nous sommes extrêmement, extrêmement déçus de cet incident", a-t-elle lancé, tandis que des militants, au fond de la salle, tapaient sur leurs tables en soutien.
Par ailleurs, un nouveau dispositif permet désormais aux pays riches de financer des projets en Afrique et en Asie, plutôt que de réduire leurs propres émissions de gaz à effet de serre.
Cette mesure est déjà critiquée comme une forme de "greenwashing", détournant l’attention des réels efforts de réduction des émissions.
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