Une centrale électrique avec les déchets du cacao en Côte d’Ivoire

Un ingénieur à la centrale thermique d'Azito, Côte d’Ivoire, 14 septembre 2016.

Une centrale électrique à biomasse utilisant les déchets de la production de cacao, la première au monde, est à l'étude en Côte d'Ivoire, avec l'appui de la coopération américaine, ont annoncé lundi les autorités américaines et ivoiriennes, lors de la signature d'une série d'accords économiques.

La centrale devrait démarrer en 2023 à Divo (centre). Sa puissance sera de 60 à 70 mégawatts, selon Yapi Ogou, directeur général de la Société des énergies nouvelles (Soden), qui pilote le projet. La Côte d'Ivoire dispose actuellement d'une puissance totale de 2.200 MW.

Les études techniques de faisabilité pour cette centrale devraient être bouclées en avril 2019, financées à hauteur d'un million de dollars par l'Agence américaine pour le commerce et le développement. L'investissement prévu pour la construction de la centrale est de 154 milliards de francs CFA (235 millions d'euros).

La production de cacao en Côte d'Ivoire, numéro un mondial du secteur, génère chaque année 26 millions de tonnes de déchets, principalement les cabosses de cacao d'où sont extraites les graines, selon M. Ogou.

La centrale à biomasse devrait permettre d'économiser 250.000 tonnes de CO2 par an, a-t-il dit. Neuf centrales similaires pourraient potentiellement être construites dans le pays.

Avec AFP