La poursuite de la réduction de ces effectifs tient compte de l'amélioration de la sécurité et du bon déroulement de la récente élection présidentielle, selon ce responsable de l’ONU.
Une "révision stratégique", a-t-elle ajouté, sera menée en février afin de "développer des recommandations pour la poursuite des réductions d'effectifs et l'avenir de la mission".
L'ambassadeur ivoirien Claude Bouah-Kamon a pour sa part indiqué que son gouvernement souhaitait un retrait de l'Unoci "en décembre 2017, avec possibilité de prolongement en début de 2018".
Pour Aïchatou Mindaoudou, "la sécurité reste stable" dans le pays et aucun incident grave n'a émaillé la période électorale. Mais les actes de banditisme et les vols à main armée continuent d'être un problème, a-t-elle estimé, de même que les "menaces d'attaques terroristes" passant par les frontières avec le Mali et le Liberia.
Le gouvernement ivoirien doit aussi accélérer la réconciliation nationale, qui "est à la traîne derrière la reconstruction et le redressement économique".
"Le déroulement pacifique de l'élection présidentielle, a-t-elle déclaré, fournit aux Ivoiriens l'occasion de tourner la page, d'entamer un nouveau chapitre de leur histoire et de consolider les progrès réalisés vers une stabilité à long terme".
Avec AFP