Crise des migrants en Europe : aucun accord entre l’Allemagne et ses quatre voisins

Des migrants marchent le long d'un chemin de fer.

L’Allemagne est prête accueillir 40.000 migrants ce week-end.

Les pays de l'Est ont fait sourde oreille aux arguments du ministre allemand, qui a parlé de "plus grand défi de l'histoire de l'UE" et de besoin de solidarité.

Le chef de la diplomatie tchèque Lubomir Zaoralek affirme que les Etats qui doivent accueillir ces migrants doivent pouvoir contrôler leur nombre

C’était lors d’une réunion avec ses homologues hongrois, polonais, slovaque et le luxembourgeois Jean Asselborn, dont le pays assure la présidence tournante de l'UE.

Le ministre hongrois Peter Szijjarto, a cherché à défendre la politique de son pays qui consiste à empêcher le passage des migrants vers d’autres pays Européens.

Son homologue slovaque, Miroslav Lajcak, a rejeté les accusations de "manque de solidarité" estimant que le règlement de ce problème ne saurait être d'ordre administratif et que la solution devrait pas être imposée.

Par ailleurs la situation "se normalise" sur l'île grecque de Lesbos, avec le transfert vers Athènes de quelque 22.500 migrants recensés cette semaine.