Le fils de l'otage française Sophie Pétronin, Sébastien Chadaud, qui réside en Suisse, a pris un vol via Paris et "devrait être à Bamako en début d'après-midi", a affirmé à l'AFP Lionel Granouillac, neveu de Sophie Pétronin.
"C'est à son initiative, il est parti ce matin. Il faut rester très prudent…", a-t-il ajouté, précisant que "selon des contacts sur place", l'humanitaire française "pourrait être en cours d'acheminement" pour un retour en France.
Contacté par l'AFP, le fils de l'otage a confirmé être en route pour Bamako. Sophie Pétronin, âgée de 75 ans, a été enlevée le 24 décembre 2016 par des hommes armés à Gao (nord du Mali), où elle vivait et dirigeait depuis des années une organisation d'aide à l'enfance.
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Lundi soir et mardi matin, une trentaine "de prisonniers jihadistes ont été libérés et transportés dans le nord par avion", a déclaré à l'AFP une source sécuritaire malienne.
"C'est dans le cadre de la libération de l'otage Soumaïla Cissé et de la française Sophie Pétronin", a ajouté cette source s'exprimant sous le couvert de l'anonymat.
Soumaïla Cissé, 70 ans, ancien chef de l'opposition parlementaire et deuxième à trois reprises de l'élection présidentielle, a été kidnappé quant à lui le 25 mars alors qu'il était en campagne législative dans la région de Tombouctou (nord-ouest).
A défaut de preuve formelle, les soupçons pèsent sur le groupe jihadiste d'Amadou Koufa, actif dans le centre du Mali et affilié à Al-Qaïda.
Pendant le weekend, plus d'une centaine de prisonniers ont été relâchés dans le secteur de Niono (centre) et dans la région de Tessalit (nord), vers où ils ont été acheminés par avion, a précisé lundi un responsable des services de sécurité.
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C'est aussi de Tessalit que Sophie Pétronin et Soumaïla Cissé pourraient être ramenés dans la capitale malienne.
"Le pont aérien entre Tessalit et Bamako pourrait être pour aujourd'hui", a indiqué mardi à l'AFP une source humanitaire informée du dossier ayant requis l'anonymat.
"Nous faisons tout pour avoir la bonne nouvelle. Ils (les négociateurs) sont allés en brousse (dans le désert) depuis hier. On attend. Nous espérons rapidement la bonne nouvelle", a indiqué à l'AFP un élu de Tessalit proche des médiateurs.
"Oui, s'il plaît à Dieu aujourd'hui ça va aller. Le problème est que les deux otages ne sont pas au même endroit. Il faut les regrouper avant de les rendre pour la libération", a pour sa part expliqué un élu de la région de Tombouctou, également dans le nord.