Composée de onze membres "actifs" dans les ville de Fès, Meknès, Casablanca, ou encore Khouribga (centre), cette cellule avait planifié de "perpétrer des attentats dans des zones sensibles (...) en coordination avec une filière" de l'EI, a annoncé le ministère de l'Intérieur dans un communiqué.
Des vidéos diffusées par la presse marocaine montraient samedi matin une équipe du Bureau central des investigations judiciaires (BCIJ), une police d'élite marocaine, encerclant un immeuble dans un quartier animé de Fès (nord).
Des agents du BCIJ, lourdement armés et encagoulés, ont perquisitionné un appartement dans ce bâtiment et interpellé "le cerveau présumé de cette cellule et l'un de ses complices", a précisé l'Intérieur.
L'opération a également permis la saisie "d'armes à feu, armes blanches, bonbonnes de gaz, produits chimiques destinés à la fabrication de bombes artisanales et appareils électroniques".
Depuis la création en mars 2015 du Bureau central des investigations judiciaires (BCIJ), les autorités multiplient les annonces sur le démantèlement de cellules liées à l'EI et l'arrestation de recruteurs présumés.
Epargné par les attentats commis par le groupe ultraradical, le royaume avait été la cible d'attaques meurtrières en 2003 (45 morts à Casablanca) puis en 2011 (17 morts à Marrakech).
Avec AFP