Démission d'un vice-ministre sud-africain poursuivi pour agression

Le président sud-africain Jacob Zuma arrive à une cérémonie, en Afrique du Sud, le 6 août 2017.

Le vice-ministre sud-africain de l'Education, Mduduzi Manana, accusé de s'en être violemment pris à deux femmes dans une boîte de nuit de Johannesburg, a présenté sa démission qui a été acceptée, a annoncé samedi la présidence.

"Le chef de l'Etat sud-africain Jacob Zuma a reçu et accepté la démission du vice-ministre de l'Education, Mduduzi Manana. Le président remercie M. Manana pour sa contribution au travail gouvernemental", a indiqué la présidence sud-africaine dans un bref communiqué.

M. Manana a été formellement inculpé le 10 août de deux accusations d'agression et libéré contre une caution de 5.000 rands (320 euros).

Une femme l'a accusé de l'avoir rouée de coups de pied et de poing, elle et sa cousine, à la sortie d'une boîte de nuit de Johannesburg, le 6 août au petit matin. M. Manana n'avait pas nié les faits et présenté ses excuses, reconnaissant que malgré "des provocations extrêmes", il aurait dû "faire preuve de retenue".

Il doit de nouveau comparaître devant la justice le 13 septembre.

Les violences aux femmes sont un fléau en Afrique du Sud: toutes les huit heures, une femme y meurt sous les coups d'un proche, et une femme sur cinq y subit au moins une agression violente dans sa vie, selon des statistiques officielles.

Avec AFP