En Angola, on enregistre des morts parmi les personnes atteintes du VIH/sida et qui ont cessé de prendre leurs médicaments car affamées.
À Benguela, une province qui accueille une campagne de collecte de nourriture pour les patients nécessiteux, la technicienne de santé Clementina Maria a déclaré que de nombreux patients qui utilisaient un médicament de qualité inférieure "sont morts parce qu'ils ont arrêté de suivre le traitement en disant qu'ils ne pouvaient pas prendre le médicament l’estomac vide''.
“Voir les gens souffrir de la faim est très difficile", déclare-t-elle.
Selon Clementina, beaucoup de gens “ont abandonné leur traitement, beaucoup ont fini par mourir parce qu’ils n’avaient pas de nourriture”.
Lire aussi : Sida: des progrès compromis par l'épidémie de Covid-19L’Angola se trouve dans la phase de transition médicamenteuse dans le traitement du VIH/sida.
C'est un processus qui intervient lors d’une nouvelle prescription, et qui prend en compte tous les médicaments pris et à prendre par le patient. Il permet de prévenir ou de corriger les erreurs médicamenteuses en favorisant la transmission d’informations complètes et exactes sur les médicaments du patient, entre professionnels de santé, afin de garantir la continuité de la prise en charge médicamenteuse du patient.
Le représentant de l'ONU/SIDA en Angola, Michel Kouakou, a déclaré qu'il existe "un nouveau médicament, appelé Doletegravin, que toutes les personnes vivant avec le VIH devraient utiliser. Mais cette période de “transition durera quelques mois, voire des années", avertit-il.
Article de João Marcos. Adapté du portugais par VOA Afrique. Lire l'original>>
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