En Californie, des étudiants en médecine sont confrontés aux réalités sociales en soignant des personnes sans domicile fixe dans les rues de Los Angeles. Le travail sur le terrain de ces étudiants est non seulement une bonne école, mais permet également de palier aux carences en matière de santé publique.
La première étape à cette clinique mobile hebdomadaire à Hollywood est le recensement et l’évaluation des besoins des familles pauvres et des SDF. Les étudiants de l’Université de Californie opèrent avec ce type de cliniques dans diverses communautés les autres nuits de la semaine.
Cette aide hétéroclite, peut varier entre la distribution de médicaments, le lavage de chaussettes, et le don de lunettes de lecture pour ceux qui en auraient besoin.
D’autres jeunes proposent des repas nutritionnels aux patients, tandis que des étudiants en droit et en filière sociale viennent à la rescousse pour apporter leur soutien aux SDF, en assistant ceux qui pourraient bénéficiers d’une aide à long terme du gouvernement ou d’agences privées.
Le Docteur Walter Coppenrath a participé à la création de ces cliniques mobiles il y a 12 ans, alors qu’il étudiait la médecine. Pour lui, ces soins sont cruciaux pour la population indigente de Los Angeles. « Des petites infections au pied peuvent être traitées simplement en changeant de chaussettes, mais lorsqu’il ne vous a pas été possible de prendre un bain ou de mettre des chaussettes propres, ces infections peuvent s’étendre au membre et ainsi le menacer », explique le mèdecin.
Charles Brownridge se rend à la Clinique mobile de Hollywood toutes les semaines, plus par sympathie que pour les soins, dit-il. « J’aime l’ambiance, la cuisine, et leurs services sont de très bonne qualité. Ils s’entrainent, un peu comme de jeunes recrues en apprentissage. Et c’est sympa d’être avec des jeunes. C’est une bonne ambiance » déclare M. Browridge.
Ceux qui ne peuvent pas recevoir des soins ailleurs, viennent ici, précise Steffanie Becerra, étudiante en médecine. « Ils nous perçoivent comme étant le seul endroit au sein du système médical, susceptible de répondre à leur besoin en médicaments. Beaucoup de gens atteints d’hypertension ou de diabète n’ont vraiment pas d’autre choix que de venir ici, car ils n’ont pas les moyens de se procurer des médicaments ailleurs » affirme la jeune femme.
Pour Kevin Norris, étudiant en premier cycle universitaire qui veut devenir médecin, les cliniques mobiles aident autant les patients que les étudiants.
« Nous les traitons comme des personnes méritant le respect, car la plupart des personnes sans domicile ici à Los Angeles, sont généralement méprisées et largement ignorées par la population en général » souligne le jeune homme. Grâce à la clinique ils peuvent avoir, une fois par semaine, l’attention et les soins qu’ils méritent, ajoute M. Norris.
La première étape à cette clinique mobile hebdomadaire à Hollywood est le recensement et l’évaluation des besoins des familles pauvres et des SDF. Les étudiants de l’Université de Californie opèrent avec ce type de cliniques dans diverses communautés les autres nuits de la semaine.
Cette aide hétéroclite, peut varier entre la distribution de médicaments, le lavage de chaussettes, et le don de lunettes de lecture pour ceux qui en auraient besoin.
D’autres jeunes proposent des repas nutritionnels aux patients, tandis que des étudiants en droit et en filière sociale viennent à la rescousse pour apporter leur soutien aux SDF, en assistant ceux qui pourraient bénéficiers d’une aide à long terme du gouvernement ou d’agences privées.
Le Docteur Walter Coppenrath a participé à la création de ces cliniques mobiles il y a 12 ans, alors qu’il étudiait la médecine. Pour lui, ces soins sont cruciaux pour la population indigente de Los Angeles. « Des petites infections au pied peuvent être traitées simplement en changeant de chaussettes, mais lorsqu’il ne vous a pas été possible de prendre un bain ou de mettre des chaussettes propres, ces infections peuvent s’étendre au membre et ainsi le menacer », explique le mèdecin.
Charles Brownridge se rend à la Clinique mobile de Hollywood toutes les semaines, plus par sympathie que pour les soins, dit-il. « J’aime l’ambiance, la cuisine, et leurs services sont de très bonne qualité. Ils s’entrainent, un peu comme de jeunes recrues en apprentissage. Et c’est sympa d’être avec des jeunes. C’est une bonne ambiance » déclare M. Browridge.
Ceux qui ne peuvent pas recevoir des soins ailleurs, viennent ici, précise Steffanie Becerra, étudiante en médecine. « Ils nous perçoivent comme étant le seul endroit au sein du système médical, susceptible de répondre à leur besoin en médicaments. Beaucoup de gens atteints d’hypertension ou de diabète n’ont vraiment pas d’autre choix que de venir ici, car ils n’ont pas les moyens de se procurer des médicaments ailleurs » affirme la jeune femme.
Pour Kevin Norris, étudiant en premier cycle universitaire qui veut devenir médecin, les cliniques mobiles aident autant les patients que les étudiants.
« Nous les traitons comme des personnes méritant le respect, car la plupart des personnes sans domicile ici à Los Angeles, sont généralement méprisées et largement ignorées par la population en général » souligne le jeune homme. Grâce à la clinique ils peuvent avoir, une fois par semaine, l’attention et les soins qu’ils méritent, ajoute M. Norris.