Des hélicoptères américains de combats entre en action à Syrte, en Libye

Des hélicoptère AH-1W Super Cobra lors d'un exercice militaire en Californie

Le porte-parole du commandement des forces américaines en Afrique indique que des hélicoptères AH-1W SuperCobra des Marines ont rejoint les opérations à Syrte, ancien fief des jihadistes, où les forces gouvernementales libyennes mènent une offensive depuis mi-mai.

Des hélicoptères AH-1W SuperCobra des Marines sont, selon le capitaine de corvette Anthony Falvo, entrés en action.

"Les Cobras apportent de nouvelles capacités pour les bombardements de précision", a-t-il indiqué à l'AFP. "Cela nous donne un peu plus de flexibilité".

Ces hélicoptères SuperCobras sont stationnés sur l'USS Wasp, un navire d'assaut amphibie qui croise en Méditerranée. Des avions Harrier, à décollage vertical, partent également de ce bâtiment pour mener des frappes sur Syrte.

Des avions américains prêtent assistance depuis début août aux troupes loyales au gouvernement d'union nationale (GNA) pour reprendre le contrôle de cette ville côtière située à 450 km à l'est de Tripoli. Ils ont mené des dizaines de frappes sur des positions et du matériel de l'EI.

Les Etats-Unis avaient effectué 77 frappes aériennes sur la ville, selon un bilan arrêté à lundi.

Le gouvernement libyen d'union nationale a lancé le 12 mai une offensive pour reprendre Syrte à l'EI, qui s'en était emparé en juin 2015. Ses troupes sont entrées dans la ville le 9 juin et sont appuyées par les Etats-Unis depuis le 1er août.

Plus de 350 combattants pro-GNA ont été tués et près de 2.000 blessés dans ces combats, selon des sources médicales. Le bilan humain côté EI n'est pas connu.

Le Pentagone a estimé que la mobilisation des Etats-Unis dans les opérations à Syrte pourrait durer "des semaines, pas des mois".

"Nous sommes ici à la demande du GNA", a relevé M. Falvo. "Nous continuerons à aider tant que c'est nécessaire. S'ils nous disaient demain qu'ils n'ont plus besoin de notre aide, nous arrêterions notre aide à ce moment-là".

Avec AFP