Des mobilisations en faveur des droits de la femme à l'occasion du 8 mars 2022

Des femmes transportent des sacs de maïs lors d'une distribution d'aide alimentaire à Mudzi, à environ 230 kilomètres au nord-est de la capitale Harare, Zimbabwe, le 20 février 2020.

 “L’égalité des sexes aujourd’hui pour un avenir durable”: c’est le thème de l’ONU pour célébrer la femme ce 8 mars 2022. Des activités ont été organisées pour fêter les victoires et les acquis des femmes et faire entendre leurs revendications pour améliorer leur situation dans différents domaines.

En Tunisie, plusieurs associations, organisations et personnalités nationales ont dénoncé la privation de plusieurs femmes rurales de leurs droits à l’héritage, par abus des hommes dans leurs familles.

Elles ont signé un communiqué exhortant à la protection des Tunisiennes en leur permettant d’accéder à la succession.

Au Cameroun, la Chambre d’agriculture des pêches de l’élevage et des forêts a organisé des ateliers d’autonomisation des femmes. Les formations ont porté sur la transformation des matières premières en savon liquide, celle de la mangue en confiture, celle du manioc en farine pâtissière et celle de la tomate en jus et en ketchup.

La Côte d’Ivoire a innové cette année avec des activités éclatées ciblant les jeunes dans divers domaines. Les mots “Droit des femmes “, écrits sur le pagne sont censés symboliser l’union et la solidarité, des valeurs qui permettent de développer la culture de la diversité et l’égalité de chance.

Au Nigeria, lors d’un briefing, la ministre des Affaires féminines, Dame Pauline Tallen, a félicité les femmes du monde entier et en particulier les femmes nigérianes pour leurs immenses contributions à la cohésion sociétale et au développement national.

Au Pakistan, quelques milliers de femmes se sont rassemblées dans les grandes villes pour la défense de leurs droits. Plusieurs femmes pakistanaises sont tuées par balle, au couteau, étranglées, lapidées ou brûlées par des proches qui les accusent de salir l'honneur de la famille. Elles sont accusées de promouvoir les valeurs libérales de l'Occident et de ne pas respecter les sensibilités religieuses et culturelles locales.

En Afghanistan, les militantes féministes ont été plus discrètes, vivant dans la crainte d'être arrêtées ou détenues par le nouveau régime taliban.

Ce dernier a exclu les femmes des emplois publics, leur interdite de voyager seules, et les oblige de s'habiller selon une interprétation stricte de la charia, la loi islamique.

Cette année, l’ONU veut rendre hommage aux femmes et aux filles du monde entier qui mènent l’offensive quant à l’adaptation et la réponse aux changements climatiques et à leur atténuation, en faveur de la construction d’un avenir plus durable pour toutes les personnes.