En République démocratique du Congo (RDC), la population de la ville de Béni, à 350 km au Nord de Goma dans le Nord-Kivu, a observé pendant deux jours des journées « ville-morte ».
Elle respectait ainsi le mot d’ordre de la société civile locale qui appelle la Brigade d’intervention de la Mission des Nations unies en RDC (Monusco) à traquer les rebelles du M23, des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR), des ADF-Nalu et les miliciens Maï-Maï. Il s’agit également pour la société civile de pousser les Forces armées de la RDC (FARDC) à poursuivre les opérations militaires dans le Nord-Kivu.
Selon le président de la société civile de Beni, le Révérend pasteur Gilbert Kambale, les habitants de la région n’ont pas le choix. Face à l’insécurité et aux souffrances qui leur sont infligées, il leur faut réagir. Car selon M. Kambale, le général Carlos Alberto Dos Santos, commandant de la Force de la Monusco, n’a toujours pas précisé quelles mesures la force onusienne entend prendre pour rétablir la sécurité dans la région, ni quand elle compte intervenir.
Après ces deux journées « ville morte », la société civile envisage d’autres actions, a ajouté M. Kambale, jusqu’à l’aboutissement de leurs revendications.
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Elle respectait ainsi le mot d’ordre de la société civile locale qui appelle la Brigade d’intervention de la Mission des Nations unies en RDC (Monusco) à traquer les rebelles du M23, des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR), des ADF-Nalu et les miliciens Maï-Maï. Il s’agit également pour la société civile de pousser les Forces armées de la RDC (FARDC) à poursuivre les opérations militaires dans le Nord-Kivu.
Selon le président de la société civile de Beni, le Révérend pasteur Gilbert Kambale, les habitants de la région n’ont pas le choix. Face à l’insécurité et aux souffrances qui leur sont infligées, il leur faut réagir. Car selon M. Kambale, le général Carlos Alberto Dos Santos, commandant de la Force de la Monusco, n’a toujours pas précisé quelles mesures la force onusienne entend prendre pour rétablir la sécurité dans la région, ni quand elle compte intervenir.
Après ces deux journées « ville morte », la société civile envisage d’autres actions, a ajouté M. Kambale, jusqu’à l’aboutissement de leurs revendications.