Deux nouveaux malades d’Ebola identifiés au Liberia

Des fleurs sont déposées à l’endroit où a été tué un policier, sur les Champs-Elysées à Paris, lors d’une attaque revendiquée par l’Etat islamique, le 21 avril 2017.

Les deux malades sont liés au premier cas de décès signalé depuis plus de trois mois dans le pays, indiquent les autorités sanitaires.

Cestus Tarpeh, porte-parole des autorités sanitaires de la province de Margibi, à l'est de la capitale, Monrovia, a précisé que deux personnes supplémentaires ont été testées positives parmi les personnes qui étaient en contact avec l'adolescent de 17 ans, dont le décès a été annoncé mardi.

"Nous attendons encore les résultats d'autres analyses sanguines", a-t-il précisé.

La ministre de la Santé, Bernice Dahn, avait prévenu qu’il était possible qu’il y ait d’autres cas supplémentaires à la suite de l'annonce du décès de l'adolescent dans un village proche de l'aéroport international Roberts, au sud-est de Monrovia.

Selon la ministre, toutes les personnes ayant été en contact avec lui ont été identifiées et placées en quarantaine. Mais leur nombre n’est pas connu alors que la population est appelée à "continuer de prendre des mesures préventives".

D'après des informations de la presse locale, l'adolescent serait tombé malade le 21 juin et décédé trois jours plus tard, ce qu'aucune source officielle n'a confirmé à l'Agence France Presse (AFP).

Cette résurgence se produit alors que le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, venait de féliciter dans une lettre la présidente Ellen Johnson Sirleaf d'avoir amené le Liberia à zéro cas, tout en saluant ses efforts pour maintenir la vigilance, selon un communiqué publié lundi par la présidence.

Le pays avait été officiellement déclaré par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) comme débarrassé du virus le 9 mai, soit 42 jours - deux fois la durée maximale d'incubation - après l'enterrement le 28 mars du dernier cas connu.

L'épidémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest, la plus grave depuis l'identification du virus en Afrique centrale en 1976, est partie en décembre 2013 du Sud guinéen. Elle a fait plus de 11.200 morts pour quelque 27.500 cas, un bilan sous-évalué, de l'aveu même de l'OMS.

Plus de 99% des victimes se concentrent en Guinée, en Sierra Leone et au Liberia, le pays plus touché, avec quelque 4.800 morts.