Ces migrants issus de pays subsahariens se trouvaient à bord d'une embarcation pneumatique au large de la commune de Ras El-Ma (nord-est), relevant de la province de Nador, selon un communiqué du ministère de l'Intérieur citant la gendarmerie royale.
Des passeurs ont été arrêtés pour avoir "reçu des sommes d'argent" afin d'organiser cette traversée, selon la même source.
Les recherches se poursuivent pour "identifier et appréhender les autres personnes impliquées dans ces actes criminels", a affirmé cette source.
Au total, 230 personnes, dont des Marocains et des Subsahariens impliqués dans l'organisation d'opérations d'immigration clandestines, ont été arrêtées et présentées devant la justice depuis le début de l'année, selon le ministère de l'Intérieur.
Lire aussi : Plus de 850 clandestins ont forcé la frontière espagnole en quatre joursLes autorités marocaines ont multiplié ces dernières semaines rafles et déplacements forcés de centaines de migrants depuis le nord vers le sud du pays, officiellement pour "lutter contre les réseaux mafieux", suscitant la colère des associations.
Plusieurs associations marocaines ont ainsi dénoncé lundi dans un communiqué commun des "opérations musclées de démantèlement de camps, arrestations arbitraires suivies d'expulsions collectives et déplacements massifs", fustigeant le rôle de "gendarme de l'UE" joué selon elles par le Maroc.
Le royaume a adopté en 2013 une "nouvelle politique migratoire" et mené deux campagnes de régularisation de 60.000 clandestins, pour la plupart originaires de pays d'Afrique subsaharienne.
Avec AFP