Deux soldats tués dans une attaque attribuée à Boko Haram au Niger

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Au moins deux soldats nigériens ont été tués lundi soir dans une attaque de plusieurs heures attribuée au groupe islamiste nigérian Boko Haram dans le sud-est du Niger, proche du Nigeria, a indiqué à l'AFP une source sécuritaire.

"C'était une attaque audacieuse repoussée par nos vaillantes forces de défense et de sécurité qui ont tout même perdu deux hommes", a déclaré mardi la source nigérienne sous couvert de l'anonymat.

Les insurgés nigérians "venus à bord d'une dizaine de véhicules" ont pris pour cible en début de soirée une position de la Garde nationale près de Chétimari, un village située à une vingtaine de kilomètres à l'ouest de la ville de Diffa, la capitale régionale du sud-est nigérien, a expliqué cette source.

"Comme les militaires nigériens faisaient montre d'une forte résistance, les éléments de Boko Haram se sont repliés pour pilonner à distance leurs positions". Des renforts dirigés par le chef de la Garde nationale de Diffa, le commandant Mohamed Alwata, ont permis "de les repousser" vers le Nigeria, a-t-on ajouté.

Les assaillants "ont également perdu plusieurs éléments" au cours des combats qui ont duré "des heures", a souligné la même source sécuritaire.

Mi-janvier, 7 militaires nigériens ont été tués et 17 autres blessés dans une attaque à Toummour, à l'est de Diffa, vers le bassin du lac Tchad. Ces attaques sont intervenues après plusieurs mois d'accalmie dans la région théâtre depuis février 2015 de nombreuses attaques de Boko Haram.

Le 3 juin 2016, une attaque massive de Boko Haram avait fait 26 tués chez les militaires ainsi qu'un nombre inconnu de victimes civiles dans la ville de Bosso, à une vingtaine de kilomètres de Toummour.

Entre 2015 et 2017, l'ONU a répertorié 582 victimes civiles dans 244 attaques attribuées à Boko Haram dans la région de Diffa. Quelque 141 civils ont été "blessés, tués et enlevés" en 2017, contre 227 en 2016 et 214 en 2015, précise l'ONU.

Avec AFP