Dix combattants de Boko Haram tués dans des affrontements avec l'armée au Niger

La région de Bosso, où a eu lieu l'attaque, est située à la frontière du Niger et du Nigeria.

Au moins dix combattants du groupe islamiste nigérian Boko Haram ont été tués vendredi lors de violents combats avec l'armée nigérienne à Bosso, une localité du Niger proche de la frontière avec le Nigeria, a indiqué dimanche à l'AFP une source sécuritaire.

"Au moins dix éléments de Boko Haram ont trouvé la mort lors de violents combats vendredi près de Bosso et trois soldats nigériens ont été légèrement blessés", a déclaré cette source sécuritaire basée dans la zone.

Ces combats ont éclaté vendredi aux environs de 18h30 (17H30 GMT) après "l'attaque du poste militaire de Bosso" par des "assaillants du groupe terroriste Boko Haram", a précisé à l'AFP une source militaire nigérienne.

Les assaillants venus du Nigeria ont détruit un véhicule de l'armée nigérienne, a affirmé cette source militaire.

Elle a indiqué que "l'armée nigérienne a réussi à repousser l'assaut" des insurgés islamistes nigérians et a "récupéré du matériel" dont des grenades, des roquettes et des téléphones portables.

Dans leur fuite les assaillants ont emporté "des dizaines de leurs éléments blessés", selon cette même source militaire.

Depuis février 2015, le Niger est en proie à d'incessants assauts de Boko Haram dans la région du Lac Tchad dans le sud-est du pays, proche du bastion des insurgés islamistes dans le nord-est du Nigeria.

Le 19 mai, au moins six civils ont été tués et sept autres blessés dans une attaque de Boko Haram, à quatre kilomètres de la ville de Bosso.

Début avril, deux civils avaient été tués dans un attentat-suicide près de la ville de Diffa, la capitale régionale.

Avec AFP