Donald Trump et les leaders républicains se montrent unis à Camp David

Le président américain Donald Trump parle lors d'une retraite avec les législateurs républicains et les membres de son cabinet à Camp David à Thurmont, Maryland, le 6 janvier 2018.

Donald Trump et les dirigeants républicains du Congrès ont affiché leur unité samedi à Camp David, où le président américain a salué des consultations informelles "incroyables" sur les priorités législatives de l'année à venir.

En pleine polémique autour de la sortie du livre du journaliste Michael Wolff, qui remet en question la capacité à gouverner du milliardaire, ce dernier a tenu à se montrer rassurant.

"Nous sommes tous très bien préparés pour la nouvelle année, nous avons fini très fort" en 2017, a-t-il déclaré, en parlant de rencontres "incroyables" tenues depuis vendredi et qui devraient continuer jusqu'à dimanche.

Dans le froid du hangar où se tenait la conférence de presse, les grands noms du parti républicain comme le vice-président Mike Pence et les chef des groupes à la Chambre de représentants et au Sénat, Paul Ryan et Mitch McConnell, se sont succédé au micro pour vanter les mérites de leur travail.

>> Lire aussi : Le bras de fer reprend entre Trump et les démocrates au Congrès

Paul Ryan a évoqué "un programme audacieux pour 2018" qui sera notamment marquée par des élections législatives de mi-mandat et la poursuite des discussions sur la construction d'un mur à la frontière avec le Mexique, promesse de campagne de M. Trump.

Donald Trump a surtout réagi à la publication vendredi du livre controversé "Fire and Fury: Inside the Trump White House" ("Le feu et la colère: dans la Maison Blanche de Trump"), le considérant comme "une oeuvre de fiction".

>> Lire aussi : Donald Trump furieux contre un livre à charge

Michael Wolff "ne me connaît pas du tout et il ne m'a jamais interviewé" depuis son entrée à la Maison Blanche, a déclaré le milliardaire, qui a affirmé que les trois heures (au total) d'interview que le journaliste affirme avoir passées avec lui n'existaient "que dans son imagination".

Avec AFP