"La raison pour laquelle j'avais apporté mon soutien à Luther Strange (et ses chiffres ont bondi énormément) c'est que j'avais dit que Roy Moore ne serait pas capable de gagner l'élection parlementaire. J'avais raison!", a tweeté le président mercredi matin.
Il avait choisi de soutenir M. Strange lors de la primaire républicaine pour ce poste de sénateur laissé vacant par Jeff Sessions lorsqu'il est devenu ministre de la Justice.
"Roy a travaillé dur mais les dés étaient pipés contre lui!", a ajouté M. Trump.
La campagne de l'ancien magistrat ultra-conservateur de 70 ans a été marquée par des accusations d'agression sexuelle sur deux mineures il y a plusieurs décennies, lorsqu'il avait une trentaine d'années. Ce qui n'a pas empêché l'occupant de la Maison Blanche d'appeler à voter pour lui dans les jours ayant précédé le scrutin.
La victoire de Doug Jones fait retomber dans l'escarcelle du parti démocrate un siège qui lui échappait depuis un quart de siècle. Et permet de réduire la majorité républicaine au Sénat à 51 sièges sur 100.
Selon des résultats portant sur la totalité des bureaux de vote, Doug Jones a obtenu 49,9% des voix, contre 48,4% pour Roy Moore.
Peu après l'annonce mardi soir par des médias américains de la victoire du démocrate, le président avait félicité M. Jones pour une "victoire âprement disputée (...) mais une victoire est une victoire".
M. Moore n'a pas reconnu sa défaite, malgré le dépouillement complet des bulletins, et a appelé à un nouveau comptage. L'écart est de près de 21.000 voix sur un total de 1,3 million de suffrages exprimés, selon un média américain.
Avec AFP