Manangoi avait pris l'argent des Mondiaux-2015 à Pékin, avant de remporter l'or mondial deux années plus tard à Londres. Il avait renoncé aux Mondiaux-2019 à une dizaine de jours de la compétition, en raison d'une blessure à une cheville. En 2016, il n'avait pas pris le départ de sa demi-finale des Jeux olympiques de Rio.
La star du sprint américain Christian Coleman, champion du monde en titre du 100 m, ou encore la Bahreïnie Salwa Eid Naser, championne du monde du 400 m, ont été provisoirement suspendus par l'AIU en juin pour "no show".
Fin juin, le président de la Fédération internationale d'athlétisme Sebastian Coe avait exhorté les athlètes à prendre au sérieux ces règles de localisation, qui visent "à protéger les sportifs", dans un entretien à BBC Sport.
Selon les règles antidopage en vigueur les athlètes doivent indiquer leurs localisations géographiques aux instances de lutte contre le dopage 90 jours à l'avance afin de permettre des contrôles inopinés hors compétition chaque jour de l'année. Trois manquements à ces obligations en douze mois constituent une infraction antidopage.
La sanction encourue est de deux ans de suspension, et peut être ramenée à une année en fonction de circonstances atténuantes.