"Il est mort dans un hôpital de Doha après une longue maladie", a déclaré M. Belhadj, disant avoir été informé par la famille de Madani, décédé à 88 ans et avec lequel il avait cofondé le FIS en 1989.
Lire aussi : Six mois de prison requis contre des Ahmadis pour "offense" à l'islam en AlgérieM. Madani avait appelé à la lutte armée après l'interruption en 1992 par l'armée du processus électoral, face à la victoire annoncée du FIS aux premières législatives multipartites du pays qui allait plonger l'Algérie dans une décennie noire de guerre civile, dont le bilan officiel est de 200.000 morts.
Madani "voulait être enterré en Algérie. Mais j'ignore si cela va être possible", a poursuivi M. Belhadj indiquant que cela dépendrait des autorités algériennes.
Ancien chef de l'Armée islamique du Salut (AIS), bras armée du FIS, Madani Mezrag a confirmé le décès de Madani à l'AFP, indiquant avoir lui aussi été informé par la famille.