Médecins Sans Frontières (MSF) affirme avoir renforcé son équipe et élargi ses activités au Mali, suite à la détection le 11 novembre à Bamako d’un nouveau cas de la fièvre hémorragique à virus Ebola.
Si l’on souhaite endiguer rapidement toute nouvelle épidémie, il est urgent d’intervenir rapidement, constate MSF dans un communiqué publié jeudi.
Jusqu’à présent, on a signalé cinq décès au Mali. Trois personnes ont été diagnostiquées comme souffrant de l’Ebola, et deux autres cas présumés de la maladie ont été recensés, selon l’ONG.
Un malade du virus, et deux autres patients qui, pense-t-on, souffrent de la maladie, sont actuellement traités dans le centre de soin de MSF à Bamako, géré par l’ONG en collaboration avec le Centre national pour la maladie du Mali (CNAM).
MSF aide à former des travailleurs de la santé du CNAM dans la gestion des patients souffrant du virus à Ebola, et supervise la mise en place d'un système de transport des malades, et d'enterrement sécurisé des victimes de l’Ebola. MSF est également impliqué dans le traçage des contacts des malades, en coordination avec les autorités maliennes et l'Organisation mondiale de la santé (OMS).