Niger : la Cour de la CEDEAO ordonne la libération du président déchu Mamadou Tandja

L'ancien président Tandja (Archives)

La semaine dernière, les Nigériens ont adopté une nouvelle Constitution qui supprime les changements introduits par Tandja pour se maintenir au pouvoir et ouvre la voie de à nouvelles élections.

La Cour de justice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a ordonné, lundi, la libération de l’ancien président nigérien Mamadou Tandja, assigné à résidence par la junte au pouvoir à Niamey. Dans son arrêt, la Cour a souligné que les droits de M. Tandja ont été bafoués.

Mamadou Tandja (Archives)

« La Cour a ordonné sa mise en liberté immédiate », a déclaré Me Souley Oumarou, avocat de la famille de Tandja, en citant notamment l’article 62 donc du Règlement de la Cour de justice de la CEDEAO.

La junte nigérienne a renversé l’ex-président Mamadou Tandja en février, six mois après qu’il eut procédé à des réformes constitutionnels pour étendre son pouvoir et se maintenir à la tête du pays. Les militaires, qui ont formé le Conseil suprême pour la restauration de la démocratie (CSRD), ont promis d’organiser des élections et de restituer le pouvoir à un gouvernement civil d’ici avril prochain.

La semaine dernière, les Nigériens ont adopté une nouvelle Constitution qui supprime les changements introduits par Tandja pour se maintenir au pouvoir et ouvre la voie de à nouvelles élections. Celle-ci garantit également l’immunité aux auteurs du coup d’Etat de février.