"Je ne compte pas là-dessus", a affirmé Edward Snowden dans une interview publiée lundi par Yahoo News.
L'Américain actuellement réfugié en Russie a été inculpé d'espionnage après avoir révélé en 2013 l'ampleur du système de surveillance mondiale des communications et d'internet par les Etats-Unis.
Il encourt jusqu'à 30 ans de prison dans son pays.
Depuis septembre, plusieurs organisations font campagne pour réclamer la grâce présidentielle pour Edward Snowden, considéré par certains comme un héros qui a contribué à améliorer les lois sur la protection de la vie privée aux Etats-Unis.
Il a reçu l'appui de plusieurs personnalités comme le patron de Twitter Jack Dorsey ou le milliardaire George Soros.
Ses avocats tentent d'obtenir la clémence de Barack Obama avant la fin de son mandat le 20 janvier ou une renégociation de peine.
Son successeur à la Maison Blanche Donald Trump avait pour sa part qualifié pendant sa campagne Edward Snowden de "traître absolu". "Je m'occuperai de lui avec sévérité", avait promis le milliardaire.
M. Snowden a reconnu dans l'interview que son cas plaçait le président Obama dans une position difficile.
"J'espère qu'il a compris une chose, et d'après ces dernières déclarations je pense qu'il l'a comprise, c'est que mes actions, ce type de journalisme, ont éveillé des inquiétudes légitimes", a-t-il affirmé.
Avec AFP