Huit candidatures ont été déposées pour l’élection présidentielle de cette année au Tchad. La date limite de dépôt était fixé au 21 février. Le Conseil constitutionnel dispose, selon le code électoral tchadien, de dix jours pour se prononcer sur ces candidatures.
Au pouvoir depuis 20 ans, le président Idriss Déby Itno aspire à sa propre succession après avoir obtenu, en 2005, la suppression de la limitation des mandats.
L'élection présidentielle, est programmée le 3 avril prochain.
Il aura en face son adversaire de toujours, l’opposant Ngarlejy Yorongar, leader du parti Fédération action pour la République (FAR).
Autres adversaires du chef de l’Etat tchadien : le général Wadal Abdelkader Kamougué, leader de l’Union pour le renouveau et la démocratie (URD0 entré au gouvernement, tout comme Mbailaou Naimabye Lossimian, ministre de la Justice, et Hamid Mahamat Dalop, ministre délégué chargé de la décentralisation.
Saleh kebzabo, porte-parole adjoint de la Coalition des partis politiques pour la défense de la Constitution (CPDC) et président de l’Union nationale pour la démocratie et le renouveau, est, lui aussi, dans la course.
Le médecin Fidèle Moungar et Me Nadji Madou de l’Alliance socialiste pour un renouveau intégral complètent la liste. A 37 ans, Me Madou est le plus jeunes des huit candidats.