La Résistance nationale du Mozambique (Renamo), ex-rébellion devenue principal parti d'opposition, avait déjà demandé l'annulation de ces élections qu'elle juge "frauduleuses".
Mercredi, elle a déposé une plainte officielle auprès de la Commission nationale électorale (CNE), qui sera ensuite examinée par le Conseil constitutionnel.
Cette plainte met en lumière "toutes les irrégularités qui ont eu lieu pendant les élections", a affirmé à la presse Venâncio Mondlane, porte-parole de la Renamo.
Filipe Nyusi, 60 ans, du Front de libération du Mozambique (Frelimo), a été réélu président pour un mandat de cinq ans avec 73% des voix contre 22% à son principal opposant, Ossufo Momade de la Renamo, selon la CNE.
Aux législatives, le Frelimo a remporté 184 des 250 sièges à l'Assemblée, en nette progression par rapport aux législatives de 2014 (144 députés).
Mais, outre la Renamo, la société civile mozambicaine et les principales missions internationales d'observateurs ont dénoncé de nombreuses irrégularités dans le processus électoral, marqué par une participation d'un peu plus de 50% parmi les 13 millions d'électeurs inscrits.