Le rôle des pays émergents boosté au sein du FMI

La réforme du FMI devra être entérinée par son conseil d'administration début novembre, a déclaré le directeur général du Fonds, Dominique Strauss-Kahn

Cinq pour cent des droits de vote au sein du conseil d’administration du FMI seront alloués à des pays tels que la Chine et l’Inde.

Les pays membres du G20 se sont mis d'accord samedi en Corée du Sud pour réformer la gouvernance du Fonds monétaire international (FMI) en faveur des pays émergents. Au terme d’un sommet de deux jours à Gyeongju, ils ont annoncé que 5% des droits de vote au sein du conseil d’administration du FMI seraient alloués à des pays tels que la Chine et l’Inde. Briefant la presse, le directeur général du FMI, Dominique Strauss-Kahn a dit que les Européens ont abandonné deux des 24 sièges au sein du conseil d’administration du Fonds.

Cette réforme devra être entérinée par le conseil d'administration du FMI, début novembre.

Par ailleurs, le G20 n’est pas parvenu à s’accorder sur une réévaluation significative des monnaies des grandes puissances émergentes, notamment la Chine. Dans son communiqué, il évoque seulement un accord des membres pour s'abstenir de toute dévaluation compétitive de leur monnaie.

Le ministre américain des Finances, Timothy Geithner, se rendra dimanche dans la ville de Qingdao en Chine pour discuter de questions économiques avec le vice-Premier ministre chinois Wang Qishan. Les États-Unis font pression en faveur d’une réévaluation du yuan, la monnaie chinoise, la Chine comptant pour plus de la moitié du déficit commercial américain.