La mission MAVEN, en anglais « Mars Atmosphere and Volatile EvolutioN », a décollé du Centre Spatial Kennedy le 18 novembre à destination de la planète Mars. Elle permettra d’étudier la haute atmosphère et l'ionosphère martiennes, ainsi que leurs interactions avec le vent solaire. L’un de ses instruments, le détecteur « Solar Wind Electron Analyser » (SWEA), a été conçu par une équipe de scientifiques français de l'Institut de Recherche en Astrophysique et Planétologie (IRAP) de Toulouse, avec le soutien de l'agence spatiale française, le CNES.
Christian Mazelle de l’IRAP précise que le SWEA « est un analyseur de particules, plus exactement d’électrons, c'est-à-dire de particules chargées négativement, dans l’environnement de Mars, dans sa haute atmosphère ». Il fait partie d’un ensemble d’instruments « qui vont agir en synergie pour étudier certains processus qui ont contribué à l’évolution de l’atmosphère de Mars et notamment son interaction avec le rayonnement issu du Soleil, dont le rayonnement ultraviolet, et également le flot de particules qui est émis en permanence par le Soleil, qui s’appelle le vent solaire » explique M. Mazelle. Les vents solaires provoquent l’érosion de la haute atmosphère, rappelle le scientifique, et contribuent à l’échappement d’une partie des volatiles qui constituent cette atmosphère.
L'IRAP a non seulement défini le design de l'instrument et de ses sous-systèmes, mais a également effectué l'intégration et les tests de l'électronique de l'instrument et réalisé toutes les calibrations de celui-ci, précise l’institut dans un communiqué. « La réalisation technique de l’instrument aura duré deux années avant sa livraison en janvier 2012 au Space Sciences Laboratory de l’université de Berkeley en Californie », ajoute le document.
La NASA et diverses universités et institutions de recherches aux Etats-Unis ont de longue date une « collaboration fructueuse » avec l'Institut de Recherche en Astrophysique et Planétologie (IRAP) et d’autres centres de recherche en France, a fait valoir M. Mazelle. « Nous avons eu la chance d’être sur de nombreuses missions depuis plus de 35 ans, et notamment, dans le cas de Mars, nous étions la seule équipe française impliquée dans la mission Mars Global Surveyor » a-t-il poursuivi.
Your browser doesn’t support HTML5
Christian Mazelle de l’IRAP précise que le SWEA « est un analyseur de particules, plus exactement d’électrons, c'est-à-dire de particules chargées négativement, dans l’environnement de Mars, dans sa haute atmosphère ». Il fait partie d’un ensemble d’instruments « qui vont agir en synergie pour étudier certains processus qui ont contribué à l’évolution de l’atmosphère de Mars et notamment son interaction avec le rayonnement issu du Soleil, dont le rayonnement ultraviolet, et également le flot de particules qui est émis en permanence par le Soleil, qui s’appelle le vent solaire » explique M. Mazelle. Les vents solaires provoquent l’érosion de la haute atmosphère, rappelle le scientifique, et contribuent à l’échappement d’une partie des volatiles qui constituent cette atmosphère.
L'IRAP a non seulement défini le design de l'instrument et de ses sous-systèmes, mais a également effectué l'intégration et les tests de l'électronique de l'instrument et réalisé toutes les calibrations de celui-ci, précise l’institut dans un communiqué. « La réalisation technique de l’instrument aura duré deux années avant sa livraison en janvier 2012 au Space Sciences Laboratory de l’université de Berkeley en Californie », ajoute le document.
La NASA et diverses universités et institutions de recherches aux Etats-Unis ont de longue date une « collaboration fructueuse » avec l'Institut de Recherche en Astrophysique et Planétologie (IRAP) et d’autres centres de recherche en France, a fait valoir M. Mazelle. « Nous avons eu la chance d’être sur de nombreuses missions depuis plus de 35 ans, et notamment, dans le cas de Mars, nous étions la seule équipe française impliquée dans la mission Mars Global Surveyor » a-t-il poursuivi.