En phase 3 d’essais cliniques en Afrique subsaharienne, un vaccin du laboratoire GlaxoSmithKline (GSK) donne des résultats prometteurs, affirme le géant
pharmaceutique. Ce vaccin, le RTS, S/AS01, dont la mise au point est financée entre autre par la Fondation Bill et Melinda Gates, protège contre le parasite du genre Plasmodium, qui pénalise lourdement l’Afrique subsaharienne, explique Mme Sophie Biernaux vice-présidente à GlaxoSmithKline.
Ce vaccin expérimental s’est avéré suffisamment prometteur pour que GlaxoSmithKline prenne la décision d’introduire un dossier d’enregistrement en 2014. Si les données sont confirmées, l’espoir est d’obtenir, avec l’appui de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), une recommandation d’utilisation pour les enfants d’Afrique subsaharienne, en fin 2015.
Maitriser le paludisme fait partie des objectifs du millénaire pour le développement censés être atteints d’ici à 2015. Mais cette maladie parasitaire frappe toujours de plus bel, tuant quelques 660 000 personnes par an, pour la plupart des enfants d’Afrique subsaharienne.
Plus d’une dizaine de prototypes de vaccins font l’objet d’essais et de recherche, mais SmithGlaxoKline est confiant et pense que son vaccin sera le bon, a dit Mme Biernaux, lors d’une interview avec la Voix de l’Amérique (VOA). Ce vaccin est administré par voie intramusculaire, a-t-elle précisé, et pour l’instant ne semble pas avoir d’effets secondaires néfastes.
"Ce sera un premier vaccin contre la malaria, et même un premier vaccin contre un parasite, mais c'est aussi une innovation, parce que dès qu'on a eu les premières démonstrations d'évidence d'efficacité chez les enfants, on a initié un partenariat avec le Path Malaria Vaccine Initiative avec des fonds qui viennent de la Fondation Bill et Melinda Gates" a poursuivi Mme Biernaux. "Donc c'est aussi une innovation au niveau du partage de coût et risque avec une organisation publique telle que le Path Malaria Vaccine Initiative", a fait valoir la responsable de GlaxoSmithKline.
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pharmaceutique. Ce vaccin, le RTS, S/AS01, dont la mise au point est financée entre autre par la Fondation Bill et Melinda Gates, protège contre le parasite du genre Plasmodium, qui pénalise lourdement l’Afrique subsaharienne, explique Mme Sophie Biernaux vice-présidente à GlaxoSmithKline.
Maitriser le paludisme fait partie des objectifs du millénaire pour le développement censés être atteints d’ici à 2015. Mais cette maladie parasitaire frappe toujours de plus bel, tuant quelques 660 000 personnes par an, pour la plupart des enfants d’Afrique subsaharienne.
Plus d’une dizaine de prototypes de vaccins font l’objet d’essais et de recherche, mais SmithGlaxoKline est confiant et pense que son vaccin sera le bon, a dit Mme Biernaux, lors d’une interview avec la Voix de l’Amérique (VOA). Ce vaccin est administré par voie intramusculaire, a-t-elle précisé, et pour l’instant ne semble pas avoir d’effets secondaires néfastes.
"Ce sera un premier vaccin contre la malaria, et même un premier vaccin contre un parasite, mais c'est aussi une innovation, parce que dès qu'on a eu les premières démonstrations d'évidence d'efficacité chez les enfants, on a initié un partenariat avec le Path Malaria Vaccine Initiative avec des fonds qui viennent de la Fondation Bill et Melinda Gates" a poursuivi Mme Biernaux. "Donc c'est aussi une innovation au niveau du partage de coût et risque avec une organisation publique telle que le Path Malaria Vaccine Initiative", a fait valoir la responsable de GlaxoSmithKline.