Selon la ministre américaine de la Justice, Loretta Lynch, plusieurs hauts responsables de l'organisation font partie des nouvelles personnes inculpées.
"Chacun de ces 16 nouveaux suspects est inculpé de racket organisé et d'autres infractions liées aux abus commis dans l'exercice de ses fonctions, sur une longue période", a déclaré Mme Lynch lors d'une conférence de presse à Washington.
Mme Lynch a aussi annoncé que huit suspects ont reconnu leur implication dans le système de corruption à la Fifa, visée par une enquête aux Etats-Unis.
"Huit suspects supplémentaires ont accepté de plaider coupable pour leur implication dans le système de corruption que nous avons mis au jour", a déclaré Loretta Lynch, en précisant que cinq d'entre eux ne figuraient pas dans la première série d'inculpations lancée par les autorités américaines il y a six mois.
Nouvelles perquisitions
Les médias américains soupçonnent que les fouilles menées par le FBI jeudi à Miami dans les bureaux de la société Imagina US, soient liées au scandale de corruption touchant la Fifa.
"Imagina US collabore pleinement avec l'enquête du FBI et il n'y aura pas d'interpellations aujourd'hui", a déclaré à la presse Ken Tolle, se présentant comme un conseiller externe de l'entreprise.
Imagina US est une filiale d'Imagina, un acteur important du paysage audiovisuel espagnol.
Le nom d'Imagina US, qui offre aussi des services dans le secteur de la publicité et du marketing, est déjà apparu dans le passé parmi ceux des sociétés soupçonnées d'implication dans le scandale de corruption qui ébranle la Fifa, a souligné une chaîne locale de Floride WPLG.
Ces perquisitions ont été lancées le jour de l'interpellation à Zurich de deux des vice-présidents de la Fédération internationale de football à la demande des Etats-Unis: le Hondurien Alfredo Hawit, également président par intérim de la Confédération d'Amérique du Nord, centrale et des Caraïbes (Concacaf), ainsi que le Paraguayen Juan Angel Napout, président de la Confédération sud-américaine (Conmebol).
Ces interpellations surviennent après un premier coup de filet en mai parmi les hauts dirigeants du football international pour des soupçons de corruption. A l'époque, le FBI avait perquisitionné les bureaux de la Concacaf à Miami Beach, d'où ils étaient repartis avec des ordinateurs et des caisses de documents.
Avec AFP