Ce réseau, appelé Voice370, a demandé aux pays participant aux opérations menées sous la houlette de l'Australie, à l'avionneur Boeing et à l'Organisation internationale de l'aviation civile d'engager des moyens pour poursuivre les efforts de recherches.
Le chef du bureau australien chargé de la sécurité des transports (ATSB), Martin Dolan vient d'annoncer que celles-ci s'achèveraient vraisemblablement début août.
Moins de 15.000 kilomètres carrés restent à passer au crible sur une zone de 120.000 km2 déterminée au large des côtes ouest de l'Australie, où l'avion se serait abîmé. M. Dolan avait ajouté que rien n'indiquait que la zone serait élargie.
Le Boeing 777 de Malaysia Airlines s'était volatilisé le 8 mars 2014 peu après son décollage de Kuala Lumpur à destination de Pékin, avec 239 personnes à bord. Les circonstances et le lieu de la disparition de l'appareil demeurent un mystère.
"Nous sommes gravement préoccupés par l'achèvement imminent des recherches dans la zone cible actuelle", a déclaré Voice370 dans une pétition sur le site change.org, selon laquelle "il a toujours été dans l'intérêt de tous que cet avion soit retrouvé".
La disparition de l'appareil de Malaysia Airlines reste l'une des plus grandes énigmes de l'aviation civile.
De nombreux proches des disparus accusent les autorités de leur cacher la vérité.
Un débris retrouvé en juillet 2015 sur l'île française de la Réunion a été identifié comme appartenant à l'appareil disparu.
Quatre autres fragments découverts en Afrique du Sud, au Mozambique et à Maurice, dans l'océan Indien, ont été identifiés avec une "quasi certitude" comme provenant du MH370.