Le nouveau président Emmerson Mnangagwa "a été central pour trouver une solution" au conflit qui a paralysé la plupart des hôpitaux, selon le journal.
Les grévistes ont obtenu une augmentation salariale portant sur les astreintes et permanences de nuit, précise le Sunday Mail, qui ne relève aucune autre revendication satisfaite des grévistes.
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"Nous ne reprendrons le travail que lorsque tous les problèmes que nous avons soulevés seront réglés", avait pourtant proclamé en mars l'Association des médecins des hôpitaux du Zimbabwe (ZHDA).
Les grévistes faisaient état notamment d'une pénurie de médicaments dans les hôpitaux.
Cette grève constituait un test de la volonté de réformes du nouveau président du pays, Emmerson Mnangagwa, qui a pris les rênes du pays en novembre après le coup de force de l'armée qui a poussé Robert Mugabe à la démission.
M. Mnangagwa a promis de relancer l'économie et les finances du pays, sorties exsangues du règne sans partage de trente-sept ans de Mugabe.
Avec AFP