Quelques heures après la signature de ce texte entre la Direction générale des transports, côté gouvernemental, et le Groupe national de la police de transit, la Garde nationale et la Fédération nationale des associations de transport, les transports en commun ont recommencé à circuler sur les principales avenues de Bissau et vers les pays voisins.
Aux termes du protocole, le gouvernement s'est engagé à réduire le nombre de points de contrôle dans les deux mois.
Les grévistes dénonçaient les nombreux rackets policiers qu'ils subissent et réclamaient une définition claire des rôles entre les différents fonctionnaires chargés de la circulation routière, la police, la garde nationale et les agents de la Direction des transports terrestres notamment.
Lire aussi : La Guinée-Bissau paralysée par une grève des transporteursIls protestaient aussi contre l'augmentation des taxes et le mauvais état des routes.
Le directeur général des transports terrestres, Bamba Banjai, s'est félicité devant la presse de l'accord conclu et s'est excusé pour les difficultés rencontrées par les habitants durant la grève.
Le président de la Fédération nationale des associations de transport, Bubacar Felix Frederico, avait déclaré mercredi que la grève serait suspendue "uniquement avec l'engagement officiel du Premier ministre" Aristides Gomes.
Lire aussi : Naufrage d'une pirogue de migrants au large de la Guinée-BissauLa Guinée-Bissau, ex-colonie portugaise, est un des derniers pays au monde dans le classement de l'indice de développement humain du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud).
Sur les 4.400 kilomètres de routes du pays, seuls 10% sont goudronnés (453 km).
Avec AFP