La CAN "se jouera au Cameroun du 9 janvier au 6 février", lit-on sur la page Facebook officielle de la Fecafoot, qui ajoute: "Date modifiée pour des raisons météorologiques à la demande du Cameroun".
Historiquement, la période normale de la compétition était en janvier et février, avant que le président de la Confédération africaine de football (CAN) Ahmad Ahmad ne change cette donne à la surprise générale, à peine élu en 2017 pour succéder au Camerounais Issa Hayatou.
Il avait alors annoncé que la compétition phare du football africain se déroulerait dès l'édition 2019 en Egypte, l'été et non plus l'hiver.
Lire aussi : La Côte d'Ivoire donne son accord pour organiser la CAN 2023L'annonce de mercredi est donc un revirement.
La tenue en hiver de la CAN avant 2017 irritait les clubs européens --notamment en France et en Angleterre dont les championnats ont recours à de nombreux joueurs africains-- très réticents à laisser partir leurs joueurs africains en pleine saison.
Ce retour à une CAN en hiver intervient par ailleurs alors que la Fifa a exprimé sa volonté de faire place nette en été au futur Mondial des clubs.
La première édition de cette nouvelle compétition doit se disputer en juin 2021 en Chine, avec 24 équipes au programme, selon une réforme voulue par le président de la fédération internationale de football Gianni Infantino.
Or, la CAF a été placée sous la tutelle "d'une mission" de la Fifa et de ses dirigeants Gianni Infantino/Fatma Samoura depuis le 1er août dernier, à la suite de soupçons de corruption qui éclaboussent l'actuel président de la CAF, Ahmad Ahmad.
La décision d'avancer les dates de la CAN au début de l'année 2021 ne devrait pas manquer de poser la question de la pleine souveraineté de la CAF.