Un officiel du gouvernement de la RDC accuse des partisans d’Etienne Tshisekedi d’avoir agressé Léon Kengo wa Dondo
Le chef du Sénat de la République démocratique du Congo est dans un hôpital français après avoir été attaqué la veille du Jour de l’An à Paris.
Léon Kengo wa Dondo, âgé de soixante-seize ans, a été agressé et piétiné samedi soir en gare du nord par un groupe d’hommes. Selon les médias français qui ont rapporté la nouvelle, M. Kengo a perdu quelques dents durant cette attaque. Ils citent le ministre de la Communication de la RDC, Lambert Mende, qui aurait accusé des partisans de l’opposant Etienne Tshisekedi d’avoir perpétré cette agression.
M. Tshisekedi a terminé deuxième lors de l'élection présidentielle du 28 Novembre, mais a rejeté les résultats et s'est déclaré le dirigeant du pays.
Le ministère français des Affaires étrangères affirme dans un communiqué qu'il "déplore" l'attaque contre Kengo, ajoutant que le leader du Sénat congolais effectuait une visite privée et que les autorités françaises n'avaient pas été informées de sa présence.
Une enquête est en cours, a indiqué le Quai d’Orsay.
Léon Kengo wa Dondo était également candidat à la présidence, arrivant en quatrième position avec un peu moins de 5 pour cent du vote.