Freetown dément être impliqué dans l'incendie d'un QG de l'opposition

Les opposants Julius Maada Bio, à gauche, et Kadi Sesay, à droite, en réunion à Freetown, Sierra Leone, 20 novembre 2012.

Un responsable du parti au pouvoir en Sierra Leone a rejeté mercredi les allégations du dirigeant d'un parti d'opposition, qui a accusé les autorités d'être responsables de l'incendie qui a détruit la veille le siège de sa formation.

"Ces allégations sont creuses et montées de toutes pièces", a déclaré à l'AFP Robin Falley, un responsable de la communication del'APC (All People's Congress), le parti au pouvoir à Freetown.

Mardi matin, un incendie a ravagé le siège de l'Alliance Democratic Party (ADP) dans le quartier des affaires de la capitale sierra-léonaise, causant d'important dégâts au bâtiment mais sans faire de victime.

Le dirigeant de ce parti, Mohamed Kamarimba Mansaray, avait affirmé que deux hommes à moto avait lancé des cocktails molotov sur la façade du bâtiment, une maison de deux étages, et qu'ils avaient agi pour des "motifs politiques.

"Le gouvernement veut réduire l'opposition au silence avant les élections (présidentielle et législatives) du 7 mars 2018", avait accusé le dirigeant de l'ADP, en estimant les dégâts à quelque 150.000 dollars (125.000 euros).

M. Mansaray "fait face à des dissensions au sein de son propre parti", a répliqué le responsable du parti au pouvoir, Robin Falley, répétant que ces accusations étaient "sans fondement".

Selon les pompiers, l'enquête pour déterminer la cause de l'incendie était toujours en cours mercredi. Ses conclusions seront remises à la police, a expliqué un commandant des pompiers, Kamanda Bongay.

Avec AFP