"La formation en master en sciences infirmières et obstétricales (...) devrait nous permettre de disposer dans l'ensemble des six pays (Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Mali, Mauritanie, Niger, Tchad) au moins de 244 infirmiers, maïeuticiens et sages-femmes", a déclaré Jean-Jacques Kablan, coordonnateur de l'OOAS, chargée de la santé au sein de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cedeao).
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La formation, qui va débuter fin 2018 pour durer deux ans, permettra à terme "de disposer d'un effectif non négligeable de cadres capables de contribuer efficacement à l'amélioration de la qualité de la formation des élèves infirmiers et sages-femmes dans nos pays", a souligné M. Kablan lors d'une rencontre de spécialistes à Grand-Bassam, près d'Abidjan.
Cette formation se déroulera à Abidjan, Niamey et Bamako.
"La santé materno-foetale reste une priorité extrêmement importante dans notre région Afrique", a affirmé Jean-Marie Yaméogo, représentant de l'Organisation mondiale de la Santé à Abidjan.
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Le programme de formation va bénéficier des financements du Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP), de l'OOAS et des pays sélectionnés.
Cinquante pour cent des cas de mortalité infantile chez les enfants de 0 à 5 ans en Afrique sont dus à la malnutrition, selon l'OOAS.
Avec une mortalité infantile de 127 pour 1000, le Niger détient le plus mauvais taux de toute l'Afrique et un des pires du monde.
Avec AFP