Gervais Rufyikiri qui se réjouit de s’exprimer librement maintenant qu’il est en exil, précise qu’avec une lecture objective de la Constitution, il est clair que celle-ci (la Constitution) limite à deux les mandats présidentiels. Il cite des experts Constitutionnalistes du monde qui se sont prononcés à ce sujet et insiste que M. Nkurunziza ne doit pas briguer un troisième mandat..
M. Rufyijiri considère son départ du Burundi comme une contribution positive au combat pour le respect de la Constitution que les Burundais mènent actuellement.
Pour M. Rufyikiri, les conditions d’organisation des élections démocratiques ne sont pas réunies. Il en appelle à un dialogue franc et sincère avec l’examen de la question cruciale du troisième de Nkurunziza.
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Il s’interpelle M. Nkurunziza et s’interroge sur l’intérêt à chercher à tout prix à être le président de la République dès lors que les partenaires extérieurs dont l’aide en temps normal constitue plus de 52% du budget du pays lui tournent le dos, que les recettes intérieures continuent à chuter et que finalement il n’y a plus de moyen pour nourrir son peuple.
Le 2e vice-président burundais égraine les conséquences que la situation actuelle continue à aggraver pour le peuple burundais.
Gervais Rufyikiri, qui aussi membre du CNDD-FDD, le parti au pouvoir, a fait défection en Belgique, disant qu’il ne pouvait plus continuer à soutenir l’attitude du chef de l’Etat burundais.