Le ministre, Fackson Shamenda, explique cependant que le gouvernement a ordonné Glencore d’en discuter d’abord avec les syndicats.
Selon lui, "il s'agit simplement d'une proposition qu'ils ont adressée au gouvernement, et en fonction des discussions avec les syndicats, le nombre de personnes licenciées pourrait être revu à la baisse, ou à la hausse, mais on espère qu'ils ne licencieront personne".
Les syndicats eux expriment des craintes que le nombre de licenciés soit plus élevé.
"Ils ont indiqué qu'ils allaient licencier 4.300 personnes mais on leur a dit qu'ils ne pouvaient pas faire une chose pareille. Ces groupes ont seulement besoin des travailleurs quand tout va bien. Ca ne devrait pas être le cas", soutient le président du Syndicat des mineurs en Zambie (MUZ), Chishimba Nkole.
Glencore prend une série des mesures drastiques depuis septembre suite à la chute des cours des matières premières.
Voulant réduire son endettement, le groupe avait notamment annoncé la suspension de la production de cuivre dans deux mines, celle de Mopani en Zambie et celle de Kamoto en République démocratique du Congo (RDC).
Glencore avait précisé qu'il se séparerait de 20% de ses effectifs dans la mine congolaise située dans la province du Katanga. Mais il n'avait pas encore chiffré le nombre d'emplois concernés en Zambie.
Avec AFP