Conformément à la loi Dodd-Frank, du nom de ses principaux artisans, le sénateur Chris Dodd et le représentant Barney Frank – la société Apple, comme toute une série de géants de l’électronique, a publié son premier rapport sur les « minéraux de la guerre » - ce qu’elle était tenue de faire à la date limite du 2 juin.La loi demande en effet aux entreprises inscrites à la Securities and Exchange Commission (SEC), le gendarme de la bourse américaine, de s’assurer qu’elles n’alimentent pas les conflits en achetant les métaux rares nécessaires à la fabrication de leurs produits.
Le but reste de faire la transparence sur les minéraux provenant de « zones sans conflits ». Tout en se félicitant des efforts de transparences de certaines sociétés, l’ONG Global Witness a déploré que nombre d’entreprises semblent minimiser leurs déclarations.
« Certaines entreprises ont soumis des rapports solides, contenant des informations détaillées sur les mesures prises pour acquérir de façon responsable leurs minéraux - et prouver qu’il est possible de contrôler la chaîne d'approvisionnement », a déclaré Sophia Pickles, chercheure sur l’Afrique à Global Witness. « Malheureusement, ces entreprises sont minoritaires », a-t-elle poursuivi. Car la majorité des rapports soumis suggèrent que entreprises n'ont pas pris les mesures nécessaires pour déterminer ce qui se passe réellement tout au long de leurs chaînes d'approvisionnement ».
Global Witness a appelé les sociétés à un nouvel effort de diligence raisonnable exhaustif pour s’assurer qu’elles n’achètent pas de minerais du conflit.
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Le but reste de faire la transparence sur les minéraux provenant de « zones sans conflits ». Tout en se félicitant des efforts de transparences de certaines sociétés, l’ONG Global Witness a déploré que nombre d’entreprises semblent minimiser leurs déclarations.
« Certaines entreprises ont soumis des rapports solides, contenant des informations détaillées sur les mesures prises pour acquérir de façon responsable leurs minéraux - et prouver qu’il est possible de contrôler la chaîne d'approvisionnement », a déclaré Sophia Pickles, chercheure sur l’Afrique à Global Witness. « Malheureusement, ces entreprises sont minoritaires », a-t-elle poursuivi. Car la majorité des rapports soumis suggèrent que entreprises n'ont pas pris les mesures nécessaires pour déterminer ce qui se passe réellement tout au long de leurs chaînes d'approvisionnement ».
Global Witness a appelé les sociétés à un nouvel effort de diligence raisonnable exhaustif pour s’assurer qu’elles n’achètent pas de minerais du conflit.