La grâce présidentielle a été ordonnée trois jours après l'annonce par un important groupe rebelle de la libération de 125 prisonniers pris lors de combats avec les forces soudanaises.
"La décision de gracier 259 rebelles vise à créer un climat pour parachever le processus de paix dans le pays", explique le bureau du président Béchir.
La présidence a indiqué que 66 d'entre eux étaient sur la liste des condamnés à mort, mais elle n'a pas précisé à quels groupes rebelles appartenaient les personnes amnistiées.
La branche nord du Mouvement populaire de libération du Soudan (SPLM-N) avait libéré dimanche 125 prisonniers, en majorité des militaires capturés dans les Etats du Nil Bleu et du Kordofan-Sud, un gesté salué par l'armée.
Des dizaines de milliers de personnes ont été tuées et des millions déplacées dans ces régions ainsi que celle du Darfour (ouest) où des groupes ethniques minoritaires se sont soulevés contre le régime dominé par les Arabes.
Avec AFP