De son côté, les co-leaders Manchester City et Pep Guardiola (devant à la différence de buts), espèrent engranger des points à domicile contre un Stoke (14h00 GMT), pas au mieux et bancal défensivement avant la trêve internationale.
Le Catalan espère même le retour de son attaquant vedette Sergio Agüero "peut-être dès samedi", deux semaines après l'accident de la route du buteur argentin à Amsterdam.
C'est le premier grand rendez-vous. Pour l'instant, ManU a survolé son début de saison, aussi bien en Championnat qu'en Ligue des champions, avec une moyenne de 3,2 buts par match toutes compétitions confondues.
Mais si passer quatre buts au CSKA Moscou, à West Ham, Swansea ou Crystal Palace est une chose, battre Liverpool à Anfield en est une autre.
Afin de prévenir toute crise, Mourinho a tenu à calmer le jeu: "C'est juste un match."
"C'est trois points. C'est arrivé cette saison, un adversaire m'a dit: +Pour nous, ce match est comme une finale de coupe.+ J'ai pensé: +Pffff, pourquoi?+", a expliqué le Portugais. "Quand vous êtes dans un grand club, quand vous êtes un grand joueur, un grand manager, tous les matches sont importants. (...) Est-ce que j'aime Anfield? Oui. Est-ce que j'aime affronter Liverpool? Oui. J'aime les grands stades et les meilleurs adversaires, mais la préparation est la même."
Critiqué la saison passée pour son dispositif ultra défensif dans l'antre liverpuldienne (0-0), le Portugais a cette fois répondu en proposant d'aligner une formation beaucoup plus offensive, malgré les absences des trois milieux Pogba, Fellaini et Carrick.
"Ne vous inquiétez pas, nous jouerons avec un gars derrière dans un nouveau système avec neuf attaquants", a ironisé Mourinho vendredi.
Pour Liverpool, l'affiche arrive au mauvais moment. Jürgen Klopp devra composer sans Mané (blessé) et ses vedettes brésiliennes Coutinho et Firmino seront fatigués des voyages avec la Seleçao.
Pas de quoi arranger les affaires de l'Allemand, alors que les "Reds" peinent à lancer leur campagne (déjà 7 points derrière), plombés par une défense dramatique. Samedi, Klopp fêtera ses deux ans à Anfield et la presse s'interroge sur sa capacité à redonner à Liverpool son lustre d'antan.
. Arsenal en douce
Eux aussi peinent à redorer leur blason. Mais petit à petit, dans l'ombre des Manchester et des discussions sur des possibles départs de Sanchez et Özil en janvier, Arsène Wenger et Arsenal remontent la pente.
Invaincus et solides en septembre (trois victoires et un nul contre Chelsea, aucun but encaissé), les "Gunners" feront face eux aussi à un test samedi (16h30 GMT) à Watford, l'une des surprises avant la trêve.
Sans Mustafi et avec Koscielny et Kolasinac incertains, la défense londonienne devra faire face à des "Hornets" en forme, portés par la pépite brésilienne Richarlison.
. Chelsea: rebondir
Les "Blues" ont l'adversaire parfait samedi (14h00 GMT) pour digérer la trêve et se remettre de la défaite contre Manchester City (1-0). Antonio Conte et sa bande affrontent la lanterne rouge Crystal Palace, qui n'a toujours pas marqué après sept journées.
En l'absence de Morata, Kanté et Drinkwater, l'Italien sera probablement obligé d'innover. "Nous allons peut-être devoir faire jouer des défenseurs au milieu", a-t-il confié vendredi.
Dans le même temps, Tottenham tentera lui de maintenir sa forme contre Bournemouth (19e). Portés par un Kane en feu, auteur de 15 buts lors de ses dix derniers matches en club ou en sélection, les "Spurs" (3e) sont en embuscade, à cinq points des deux Manchester.
Avec AFP