L'EI "contrôlait 40% du territoire irakien" en 2014, a déclaré à des journalistes le général Yahya Rassoul, porte-parole du commandement conjoint des opérations, une structure coordonnant la lutte antijihadiste.
"Au 31 mars (2017), il n'en contrôlait plus que 6,8%", a-t-il ajouté.
Les jihadistes avaient conquis de vastes pans de l'Irak lors d'une offensive éclair menée en 2014. Ils ont depuis perdu plusieurs grandes villes qu'ils contrôlaient comme Fallouja et Ramadi à l'ouest de Bagdad.
Depuis le 17 octobre, les forces irakiennes mènent une vaste offensive pour reprendre Mossoul, la deuxième ville d'Irak, dernier grand bastion urbain de l'organisation extrémiste. Après avoir reconquis la partie orientale de la ville fin janvier, les forces progouvernementales bataillent maintenant dans l'ouest de Mossoul.
S'exprimant au cours de la même conférence de presse à Bagdad, le porte-parole de la coalition antijihadiste conduite par les Etats-Unis a promis que l'Irak ne serait pas abandonné à lui-même après la reconquête de Mossoul.
"Une fois cette tâche accomplie, la coalition sera ici pour soutenir nos partenaires irakiens pendant qu'ils éliminent l'EI de chaque coin de l'Irak", a assuré le colonel John Dorrian.
Il a d'autre part voulu rassurer après que la coalition a été critiquée à la suite d'un raid aérien ayant tué un grand nombre de civils le mois dernier à Mossoul-Ouest. Ce bombardement pourrait avoir été mené par ses forces, avait par la suite admis la coalition.
"Chaque raid que nous menons, nous le menons en utilisant des munitions à guidage de précision, chaque raid que nous menons est directement coordonné avec les forces de sécurité irakiennes", a affirmé le colonel Dorrian.
"Nous faisons très attention, nous ne prenons jamais les civils pour cible", a-t-il insisté.
Avec AFP