Grève des enseignants pour la rentrée universitaire au Niger

Des élèves nigériens suivent une leçon dans une école coranique de la ville de Bosso, dans le sud-est du pays, le 25 mai 2015.

La rentrée dans les huit universités du Niger était perturbée lundi par une grève des enseignants qui réclament notamment l'apurement d'arriérés de salaires, a annoncé leur syndicat.

"Nous avons lancé une grève du 3 au 7 septembre. Le mouvement est largement suivi dans toutes les universités (régionales) et celle de Niamey", a assuré à l'AFP Nabala Adaré, secrétaire général du Syndicat national des enseignants-chercheurs du supérieur (SNECS).

Le SNECS exige "l'apurement" de "deux mois d'arriérés de salaires" et "trois mois de recherches" pour certains enseignants-chercheurs de l'université de Tillabéri (ouest), a précisé Nabala Adaré.

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En outre, les grévistes demandent la prise en charge pour les assurances-maladie, le versement des frais d'encadrement et de soutenance, a souligné M. Adaré.

"Les arriérés de salaires et les primes de recherches ne sont plus négociables" et "si nous n'obtenons pas satisfaction, nous allons reconduire la grève" a-t-il prévenu.

Le Niger compte 505 enseignants-chercheurs pour huit universités, dont sept régionales et celle de Niamey qui est la plus importante avec quelque 23.000 étudiants.

Avec AFP