"Nous avons décidé de garder nos véhicules à la maison pour dénoncer l’attitude de nos dirigeants. Ils avaient augmenté le prix du transport en raison de l'augmentation du prix du carburant, maintenant ils baissent les prix, est-ce que le prix du carburant a baissé?", a expliqué Auguy Loboko, un chauffeur de taxi-bus.
Sur l'avenue du 24-Novembre, la circulation était très fluide en matinée, contrairement aux habitudes, et de nombreuses personnes marchaient à pied, ont constaté des journalistes de l'AFP.
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"J'ai marché à pied de la commune de Selembao jusqu'à Bandal" (centre), une distance d'environ 5 km, "il n'y a pas de bus de transport en commun", a témoigné Junior Mandiangu, un habitant.
"Je suis venu à pied de Ngiri-Ngiri jusqu'ici à la Gombe (8 km), il n'y a pas de bus, c'est la faute de nos autorités qui ne savent pas ce qu'ils font", a rouspété Papy qui travaille pour une société de gardiennage.
Les autobus publics étaient en revanche bondés sur les grandes artères de la ville. "Je suis venue à bord d'un bus Transco (transport public) dans des condition très difficiles. Nous étions serrés comme des sardines dans une boite à conserve", s'est plainte Marcelline.
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Le prix de la course de taxi, taxi-bus et autobus publics est passé de 500 à 700 francs congolais (0,30 à 0,43 dollar) au début du mois sur décision des autorités urbaines évoquant l'augmentation du prix du carburant à la pompe.
Les étudiants de plusieurs universités ont manifesté contre cette décision, donnant lieu à des heurts avec la police. Le ministre de l'Enseignement supérieur et universitaire avait sollicité une révision à la baisse, de ces tarifs qui sont revenus à leur niveau initial.
Avec AFP