Maxime Koivogui affirme, dans une interview à VOA Afrique, que l’institution qu’il dirige continuera à recevoir les contributions des partenaires pour que les élections en Guinée soient " justes, équitables et transparentes ". Mais la Céni s’oppose à toute injonction guinéenne ou étrangère.
" La Céni… n’a pas du tout d’instructions à recevoir d’aucune institution, d’aucune personnalité, qu’elle soit guinéenne ou étrangère ", souligne-t-il.
Le directeur de la transparence électorale de la Céni guinéenne estime qu’il est possible de remporter une élection en Guinée dès le premier tour.
Dire le contraire, " c’est mal connaitre la Guinée ", soutient-t-il, suggérant qu’il faut tenir compte de ce qu’il appelle "de grands électeurs" qui sont de toutes les 35 communautés tribales de la Guinée.
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M. Koivogui prévient cependant que la Céni s’inclinera devant la décision de la Cour constitutionnelle qui doit se prononcer, d’ici le 4 novembre, sur les résultats du premier tour.
Selon les résultats de la Céni, le président sortant Alpha Condé a remporté l’élection du 11 octobre dernier dès le premier tour, avec 57,85% des voix devant le chef de file de l'opposition, Cellou Dalein Diallo qui a obtenu 31,44% des suffrages.