12 janvier 2011… Un an déjà que le séisme meurtrier a frappé l’île d’Haïti, transformant la capitale, Port-au-Prince, en champ de ruines. Officiellement, près de 250 000 personnes ont perdu la vie dans la catastrophe. Aujourd'hui, plus de 800 000 Haïtiens vivent encore dans des camps où les conditions d’hygiène sont difficiles
L’année écoulée n’a pas été de tout repos pour les Haïtiens, qui ont dû faire face à des inondations ainsi qu'à une épidémie de cholera toujours en cours. Ce mercredi la population s’apprête à commémorer une journée bien douloureuse.
« Vous sentez qu’il y a un peu de découragement même si les Haïtiens constituent un peuple très, très courageux, parce les gens ont accepté de rester, dans des conditions extrahumaines, sous des tentes, à vivre pendant une année », explique Clarence Renois, correspondant du service créole de la VOA à Port-au Prince. Aujourd’hui, le découragement s’installe parce que ces gens ne voient pas de solutions à l’horizon, a souligné le confrère.
L’ampleur du tremblement de terre avait suscité la mobilisation internationale. Plus de deux milliards de dollars avaient été promis à la petite île caribéenne, mais seulement la moitie a été déboursée par les bailleurs de fonds, qui craignent la corruption.
Ce séisme est encore présent partout en Haïti, explique Jean-Philippe Chauzy de l’Organisation internationale pour les migrations (OMI), qui gère les camps d’urgence dans l’ile. L’OIM et de nombreuses ONG sont à pied d’œuvre à Port-au-Prince et dans toute l’ile.
A la suite du séisme de l’année dernière, le Sénégal avait offert des bourses à des étudiants haïtiens. Ils sont 160 repartis dans différentes universités sénégalaises.
Estema lui a 21 ans…Il est originaire de Pétronille en Haïti…Il étudie actuellement a Dakar mais en ce jour anniversaire, il ne peut s’empêcher de penser à ce qui s’est passé il y a un an.