Haltérophilie : le TAS confirme la suspension de l'Egypte

L'égyptien Mohamed Ihab Youssef en finale de l'épreuve d'haltérophilie des 77kg aux Jeux Olympiques de Rio le 10 août 2016.

Le Tribunal arbitral du sport a confirmé mercredi la suspension pour deux ans de la Fédération égyptienne d'haltérophilie pour des cas de dopage, a annoncé le TAS.

Cette décision privera les haltérophiles égyptiens des prochains Jeux olympiques de Tokyo-2020.

La Fédération égyptienne avait été suspendue pour deux ans, en septembre, ce qui l'avait privée des Championnats du monde à Pattaya (Thaïlande).

Cette suspension faisait suite à une série de sept contrôles antidopage positifs chez des jeunes haltérophiles en 2016.

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Chaque fédération comptant au moins trois contrôles positifs sur une période d'un an encourt une suspension, de deux ans en l'occurrence.

C'est un coup très dur pour un pays auquel l'haltérophilie a rapporté 11 médailles, dont 5 en or, sur un total de 31 médailles décrochées au cours de ses 22 participations aux Jeux olympiques.

L'Egypte avait obtenu deux médailles de bronze aux JO de Rio-2016, grâce à Mohamed Ehab Mahmoud (-77 kg), également champion du monde, et à Sarah Ahmed chez les dames (-69 kg). Tous deux avaient encore des chances de médailles l'été prochain à Tokyo.